Milo Dardenne et Blandy Mathieu

Milo a peu de contact avec les autres peintres. Il est volontiers casanier et solitaire. Mais il voue une tendresse infinie à la Gaumaise Blandy Mathieu. Le côté direct et franc de la Gaumaise, la fantaisie de ses couleurs, le choix de ses supports interpellent Milo Dardenne. Et puis, il y a cette phrase de la Blandy exprimant l’unité entre son état d’artiste et sa vie de femme : Si ma peinture ne vaut rien, ma vie ne vaut rien !

Milo aurait pu la prononcer. Lui, se contente de répéter : Si j’arrête de peindre, je meurs.

Guy Gilquin – Milo, peintre et chasseur au pays Dardenne